Résultats de la recherche (13 résultats)

Lucette
29 Mai 2012, 8:27
Tu pouvais aussi choisir de changer de place jean. Ou lui dire poliment que tu étais au téléphone et que tu pourrais discuter ensuite.
Lucette
23 Mai 2012, 21:54
Et bien ça paraît évident que si on fait ce test, c'est en répondant le plus honnêtement possible, non? sinon je ne vois pas l'intérêt??? encore qu'il y a des questions franchement, elles sont tournées de telle manière que malgré mon très bon niveau de français, je dois vraiment analyser mot à mot pour comprendre la question...
Lucette
19 Mai 2012, 10:27
Moi, on me dit que je tourne en boucle...
Je viens de refaire un aspie-quiz en espérant avoir un "bon" résultat... peine perdue, je suis encore à 148, il semblerait que vous soyez aspie!!!
Il semblerait aussi que mes efforts depuis plus de 50 ans ne donnent pas les résultats escomptés pour me fondre dans la masse. Pourtant j'ai essayé... je crois que je vais enfin devoir accepter l'évidence.
Lucette
09 Mai 2012, 17:03
J'ai écrit en mon nom à plusieurs candidats pour le présidentielle. Deux m'ont répondu: les verts (qui ont l'air d, avoir une démarche envers tous les handicaps, différences) et monsieur Bayrou, j'ai eu une réponse personnalisée me disant qu'il est très réceptif et concerné par les handicaps du fait qu'il a eu des difficultés lui-même dans le passé (bégaiement). Il me semble que ces 2 partis proposaient la revalorisation immédiate de l'AAH au niveau du smic. Voilà, vous en faites ce que vous voulez, sachant que les législatives, selon moi c'est plus une affaire de personne et de proximité. Voyez déjà votre conseil général, quel parti il est et ce qu'il fait et a fait. Si le résultat n'est pas concluant, mieux vaut changer... non?
Lucette
03 Mai 2012, 16:40
Et bien personnellement je juge sur les actes. Ce qui n'a pas été fait pendant 5 ans n' a aucune raison d'être fait ensuite.
Lucette
10 Avril 2012, 11:55
C'est pour cela qu'il faut aussi des aspies qui refusent le diagnostique!!! :complice_c_tirelangue:
Lucette
10 Avril 2012, 7:38
Bonjour
Si bien sûr cette loi est appliquée. Ceci dit il faut quand même être reconnu potentiellement dangereux pour soi ou pour autrui. Le problème c'est qu'une fois hospitalisé, si tu pètes les plombs pour sortir, le médecin te prescrit des doses médicamenteuses pour te "calmer" et cela devient un engrenage. Il faut réussir à rester calme, ne pas avoir l'air délirant pour passer en hospitalisation libre et sortir. La maîtrise de ses émotions est indispensable dans ce cas sinon cela conforte le corps médical du bien fondé de l'hospitalisation qu'elle soit d'office ou sur demande d'un tiers.
Il ne faut cependant pas être parano. Les psychiatres ne sont pas idiots. S'il n'y a pas motif, tu sors. Et pour que cette loi soit appliquée, il faut quand même présenter un danger, le préfet ne signe pas cet ordre comme ça.
La nouvelle loi:
Les modalités d'admission en soins psychiatriques sur décision du préfet ne changent pas radicalement avec la nouvelle loi. Un certificat médical circonstancié établi par un médecin qui ne peut être un psychiatre de l'établissement d'accueil doit être amené. Le préfet décidera alors cette admission par arrêté.
Cependant, un point doit être soulevé concernant la levée d'une admission sur décision du préfet. En cas de désaccord entre le préfet et l'avis du psychiatre de l'établissement qui estime que l'hospitalisation complète du patient n'est plus justifiée. Si le recours au juge des libertés et de la détention (JLD) est prévu par les textes (art. L.3213-5 CSP), l'avis d'un second psychiatre dans un délai de 72h l'est également (art. L3213-9-1 CSP). Pour le ministère en charge de la santé, le JLD ne doit être saisi que lorsque le psychiatre de l'établissement a sollicité la fin de l'hospitalisation complète sans prise en charge en soins ambulatoire et que le second avis, intervenu suite au désaccord du préfet, n'est pas conforme à l'avis du premier psychiatre.
Il y a donc quand même des gardes fous (sans jeux de mots...)
Des tracts? je ne suis pas certaine que cela serve à quelque chose. Créer une association, oui, et cette association peut devenir une voix qui sera entendue. Il y a quelques personnes connues concernées par l'autisme, le SA en particulier. Trouver un porte-parole, une action intelligente.
Déjà ce forum est une excellente idée, le nombre de gens qui surfent est impressionnant. Après il faut mettre les mots-clefs qui font que les moteurs de recherche vont "sélectionner" le site souvent. Si le but est de faire connaître le SA bien sûr.
Pour ma part un petit site intime me va très bien.
Avec le scandale du MUR, les analystes n'ont plus la même liberté quand même. Nous pouvons tout simplement les ignorer.
Lucette
07 Avril 2012, 9:39
Je viens de lire ce témoignage également. Et oui, c'est le RSA ou l'AAH pour beaucoup. (mon fils perçoit l'AAH). J'ai la "chance" d'avoir réussi à m'adapter entre l'âge de 24 ans et il y a un peu plus d'un an. Je rejoins le groupe des chômeurs. Avec quand même des projets qui pourraient être pertinents et apporter un plus à beaucoup de personnes.
Ceci dit, j'ai toujours ressenti et vécu un certain"protectionnisme" de la part des vrais adultes que je côtoie. Hier j'ai eu un entretien avec un médecin,(encore un) qui n'a rien à voir avec le SA, qui me voit comme le commun des mortels et rien à faire. "je ne crois pas que vous comprenez, que vous voyez l'implication de votre demande, restez en arrêt-maladie, c'est le mieux pour vous. (sous entendu, au moins vous avez un revenu, qu'est-ce que vous croyez à votre âge, vous recycler, totalement irréaliste!!)
Alors, même sans diagnostique, il y a un petit truc qui fait que les "normaux", les "lambdas" sentent la différence, un peu comme les poussins jaunes dans un élevage se précipitent pour lyncher le seul poussin noir. Pourtant un poulet, à plus forte raison un poussin, c'est stupide, mais il sent la différence.
C'est un peu ce que j'ai toujours ressenti. être le poussin noir, le mouton noir, le différent.
Si seulement ils acceptaient de nous prendre comme nous sommes...
Lucette
03 Avril 2012, 9:13
en fait je peux répondre, mais je ne peux pas poster de nouveau sujet . Je pensais faire comme tu as dit:
Un sujet: pourquoi je refuse de me faire diagnostiquer.
Un autre: mon parcours (biographie), enfance, adolescence, entrée dans l'âge adulte, maturité...
Encore un autre: "conseils, pistes à suivre (ou pas), écueils... résumés d'une expérience.
Quand tu parles du coaching, tu touches un point sensible. Depuis quelque temps, pour cause de changement d'orientation professionnelle, je monte des projets (j'ai des cahiers remplis de projets en tous genres). Et un de ces projets est le coaching de jeunes, très jeunes adultes surdoués, en situation de souffrance. Un projet d'accueil (j'ai les locaux et un cadre de vie adaptés, en pleine campagne) de quelques jours à quelques semaines, avec un travail sur soi, sur l'acceptation de ses différences, etc... j'ai de nombreuses casquettes, formations, dont une formation en psy. (je suis thérapeute), une en pédagogie (j'étais prof dans un passé pas si lointain).
On peut dire que j'ai, après de nombreux déboires et catastrophes diverses et variées, tiré tout le positif de ma différence. Finalement, je ne voudrais changer pour rien au monde. Je suis née comme ça et j'en suis fière. Bien sûr cela amène certaines difficultés, mais au bout du compte, devenir comme monsieur et madame Toutlemonde, me ferait plutôt l'effet d'un cauchemar je crois. Cela s'appelle l'acceptation et arrive après un certain nombre de phases.
Bon, j'arrête ici, puisqu'un sujet sur le coaching est ouvert.
(ils n'ont pas une mémoire de poisson rouge, ils privilégient leur mémoire affective)
Lucette
02 Avril 2012, 12:07
OK, je m'y colle! :complice_c_tirelangue:
Lucette
02 Avril 2012, 5:39
En ce qui concerne les restaurants, j'y ai renoncé. Ma demande systématique d'éteindre la musique était souvent mal perçue et refusée bien sûr. Effectivement, je n'ai jamais été capable de manger dans cette atmosphère. Donc ma participation était nulle car si musique il y a musique j'écoute. Le diagnostique, et oui je me suis posée la question pour la première fois longtemps après le diagnostique de mon aîné (et l'affirmation-accusation du psychiatre que c'est normal qu'il soit autiste puisque moi-même "associale"!). Et c'est vrai aussi que jamais je n'accepterai-demanderai à être diagnostiquée officiellement. En premier lieu, je n'en vois absolument pas l'intérêt, et ensuite mon coté paranoïaque me rappelle que dès qu'un diagnostique est posé, je deviens vulnérable car fichée-listée, donc non merci, sans façons...
C'est bien que tu témoignes et que des NT lisant ton témoignage se mettent en question, c'est bien aussi que des personnes sachant qu'elles ont un coté "différent" se posent aussi la question.
Lucette
02 Avril 2012, 5:14
Lu aussi cet article.
Pour la PNL, des psychiatres y sont formés ce qui permet d'être pris en charge par la CPAM. Pour la biographie, je l'ai fait pendant plusieurs années et je trouve cela très intéressant pour l'analyse de la vie quotidienne à posteriori, et l'apprentissage des bonnes réponses, ou des réponses adaptées si vous préférez.
Le judo, oui, pour ma part j'ai pratiqué la danse (jazz, puis africaine) jusqu'à ce que je maîtrise mon corps correctement et n'ai plus cette démarche un peu "chaloupée?" qui me distinguait trop à mon goût. Et toutes les techniques de maîtrise-détente, yoga d'abord, puis eutonie, taï-chi... des années durant. Cela a fonctionné pour moi. Pour les bruits, après avoir été relativement insupportable, la musique m'a appris à sérier les sons (c'est un de mes métiers) et à les occulter si besoin.
En revanche pas de portable, I-pod ou autres, mais des carnets, cahiers, dans lesquels je note tout, plusieurs fois pour prévoir, anticiper, analyser. Je me suis fabriquée une horloge interne relativement efficace, mon problème est plutôt la ponctualité, je dois encore travailler là-dessus. Je trouve encore et toujours inacceptable de convier des personnes à une réunions à 20h30 pour commencer à 21 H. Et je le dis encore tout fort. Il m'est arrivé de partir parce que les organisateurs ne voulaient pas commencer la réunion, arguant que la salle était quasi vide.
Lucette
02 Avril 2012, 4:41
Bonjour
Je viens de lire ton article, et une chose m'a fortement interpellée. Ce que tu dis sur le fait de passer pour rancunière. J'ai toujours eu le même problème car je pouvais ressortir une conversation entière qu'elle date d'une semaine ou de vingt ans. Le coté mémoire affective, donc sélective m'a toujours semblé "bizarre" quand on me balançait ça.
À l'heure actuelle, je me demande, si avec le recul et mon expérience de la vie (53 ans à composer ce n'est pas rien), je ne pourrais pas "aider" les jeunes qui traversent les épreuves de la jeunesse justement, car selon mes souvenirs, c'est dur, très dur à cet âge là. Ensuite les expériences nous aident à relativiser, à laisser tomber ce qui n'est pas indispensable et nous pouvons avancer sans (trop de) colère, de peurs.
En ce qui concerne ce que tu dis des lectures, j'ai toujours lu tout (tout Balzac entre 10 ans 1/2 et 11 ans1/2, en 6ème, pendant les récréations) et n'importe quoi, avec une grande préférence pour les sagas, du genre Doris Lessing, plus c'était gros, plus j'aimais. C'est dans ces livres que j'ai appris à vivre, à tenir une maison, savoir ce que les gens attendent d'autrui, à soutenir (oui c'est le mot) une conversation. Pour ce dernier point je l'ai tellement bien enregistré que les personnes rencontrées (sorties d'écoles, magasins...) se sont mises à m'envahir pour me confier leurs problèmes, soucis en tous genres, souvent par téléphone, parce que: Je savais écouter... et oui, comme je ne savais pas comment réagir, je ne disais rien... écoute empathique ils appellent ça!!! 5 ans pour former un psy à cette qualité d'écoute... ils devraient embaucher des aspies, cela reviendrait moins cher en études à la société!
À 53 ans, j'ai toujours ce coté que je ne pourrais jamais effacer, qui fait partie de moi, d'analyser à toute vitesse la situation pour pouvoir réagir en conséquence. Cela est inérant à ce coté aspie je pense, mais la vie devient moins compliquée avec l'âge, car finalement je plains tous ce pauvres gens englués dans leurs émotions qui réagissent au quart de tour et me font penser à des moulins à vent selon les informations qu'ils reçoivent. C'est triste car beaucoup n'ont pas cette autonomie qui soit-disant nous fait défaut, mais c'est bien car grâce à cela, les téléthons, actions en tous genres ont des revenus énormes pour peu qu'il y ait un appel un peu médiatique à la télévision.

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