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Dans la peau d'un aspie...

Updating-Boy (12 Mai 2012, 12:57)
J'ai écrit ce texte pour que les lecteurs sachent toute la pression ressentie quand on va dans un salon avec beaucoup de groupes du CAC40. Surtout quand vous n'avez pas déclaré votre situation réelle de handicap. J'y ai raconté le rôle que j'ai du jouer, a insi que les sensations ressenties.

Ce jour là, les sentiments ont été variable: au début enthousiaste de plaire aux recruteurs présents et puis ensuite la fatigue vient car il faut s'adapter à de multiples visages, et à des attitudes différentes.

Mon ressenti après coup est le suivant:

Depuis la loi de 2005 dite "handicap" obligeant tout établissement public ou privée de plus de vingts salariés à embaucher 6% de travailleurs handicapés à aujourd'hui, du chemin a été fait. Certes, c'est à la mode d'invoquer pour les entreprises, l'éthique, la responsabilité sociale, au sein d'une charte engageant l'entreprise. Mais voilà la morale et les affaires sont deux mondes différents. Qu'il y ai une volonté d'afficher aux yeux du public une image bienfaitrice est une chose, les résultats concrets en sont une autre.

Petit à petit, les choses se sont dessinées: de nombreuses associations ont vu le jour pour faire l'interface entre les candidats handicapés et les entreprises.

Chose remarquable, ces associations ne publient presque jamais une statistique essentielle: le nombre de personnes embauchés de manière efficace lors de ces évènements.

C'est ainsi que c'est devenu une mode de vouloir montrer, au public, un merveilleux discours de tolérance ou l'entreprise à des actions positives. Positives avez vous dit?

Nous autres aspergers,nous ne sommes pas du tout de cet avis...

Tout le discours de ces entreprises est basé sur la classification administrative du handicap. Et ce n'est pas tout. Ceux qui rédigent les annonces pensent que les handi workers sont capables d'avoir des diplômes comme les autres ainsi que des expériences comme les autres, leur handicap n'étant qu'une simple mention. Mais les choses ne sont pas comme cela.

Dans la population étudiante, moins de 1% sont handicapés. Et ce sont pas les différents salons organisés qui vont y changer quoi que ce soit. Comme je l'ai dit plus haut, la démarche est déjà biaisé. Ceux qui recrutent n'entendent pas adapter leur exigences en fonction du candidat mais demander à tous la même chose avec des exigences très poussés. On renforce donc les préjugés et surtout en se focalisant sur une vision administrative, on exclut d'office tout ceux et celles qui n'ont pas de cases...

Voici mon témoignage de cette dure journée : http://www.martinwinckler.com/article.php3?id_article=1095
jvdoubov (28 Mai 2012, 9:18)
Quelle horreur... En lisant votre texte, j'avais l'impression d'y être, là, au milieu de ces gens qui n'ont aucune bienveillance, ou, s'ils en ont, aucune compréhension de ce qui peut se passer en vous, mais de qui votre avenir dépend, et vous qui devez absolument, comme dit le poète "faire un sourire en grinçant des dents". Bon, l'empathie et la compassion, c'est une chose, mais est-ce de cela dont vous avez besoin ? Avez-vous raison de publier ces textes ?

Je vais complètement changer de sujet, mais je ne vais pas le quitter quand même. Il y a deux jours, je prend le train. Un très long trajet (12h30 > 20h30) avec un changement au milieu, à Nantes. Nantes, c'est la ville où ma fille est allé faire des études lorsqu'elle a quitté la maison. Lorsque je m'asseois dans la salle d'attente, une vague de souvenirs et d'émotion monte en moi... Alors je prends mon téléphone et j'appele ma fille. J'avais à peine commencé qu'une jeune femme vient s'asseoir à côté de moi. Et qu'elle commence à me parler fort, alors que j'essaie d'écouter ce que me dit ma Cécile. L'inconnue ne cesse de me parler. Non seulement elle gêne ma conversation, mais encore elle commente à haute voix tout ce que je dis et tout ce que je fais, et l'air que j'ai, et ma tête penchée, etc. Bien sûr je suis irrité. Un instant j'ai envie de lui répondre, de lui dire mon agacement, de hurler parce qu'elle gâche ce petit moment avec ma grande fille lointaine. La conversation téléphonique se termine. Mais pas les commentaires de la dame...
Je me dis que cette femme doit être en phase psychotique. Seule une psychotique peut agir ainsi, ne tenant compte que de son propre monde, et intervenant dans celui des autres sans se rendre compte qu'il doit y avoir une barrière (une psychotique, ou une personne en phase psychotique - peut-être déclenchée par un médicament, une drogue, de l'alcool, un mélange...) Et puis je réfléchis, tout en lui souriant vaguement pendant qu'elle continue son discours, presque sans respirer entre les phrases. Elle n'a pas vraiment l'air de souffrir. Si elle ne souffre pas, doit-on la qualifier de malade ? Est-ce qu'elle n'est pas juste différente ? Combien de gens "juste différents" sont-ils traités par neuroleptiques, ou antidépresseurs, ou autres psychotropes, parce que c'est gênant pour leur entourage, ou pour la société ? Combien d'entre eux se sentent-ils réellement mieux grâce au traitement, et combien sont-ils, au contraire, plus mal à cause des effets indésirables ? Combien souffrent-ils d'être qualifiés de "malades" et "anormaux" ? Est-il si difficile de supporter un psychotique vous parler de vous-même ou vous décrire à haute voix dans une gare ?

J'ai déjà eu ce genre de pensée, bien sûr, mais rarement aussi rapidement et directement en situation. Je pense que c'est grâce à vous, les aspergers, et à vos témoignages sur ce que c'est que d'être différents dans un monde intolérant. Je voulais vous en remercier. Et vous encourager à continuer.
Amicalement
Jean
Miss Titi (28 Mai 2012, 9:24)
Sauf qu'à un aspie si on lui dit qu'il dérange il va en prendre compte : ce sont les signes implicites qu'il (ou elle) ne devinera pas ;)
Jérôme (28 Mai 2012, 10:12)
merci updating boy pour ton témoignage ; ça m'inspire une (longue) remarque sur un truc dont je voulais parler ; c'est l'occasion :

Citation

Depuis la loi de 2005 dite "handicap" obligeant tout établissement public ou privée de plus de vingts salariés à embaucher 6% de travailleurs handicapés à aujourd'hui, du chemin a été fait.


je travaille dans une collectivité territoriale. Il y a quelques mois, l'ensemble du personnel* a été invité à suivre une demie journée de sensibilisation au handicap.
en gros : quatre "artistes professionnels"*** nous ont présenté des saynètes sur le thème : un service administratif apprend qu'il va devoir intégrer un handicapé = un florilège des réactions basiques (genre = mais avec son fauteuil, il va pas passer dans le couloir....) qui correspond bien à l'attitude de mes collègues dans ce genre de cas de figure...

plus quelques courtes explications sur les handicaps, visibles et (très rarement invisibles) ; moment de gène palpable quand ils expliquent que X/pour cent des gens sont atteint de handicap, donc, 2 ou 3 devraient être la salle = mais qui ??

puis un moment de découverte ludique**** : classer des papiers au toucher, identifier des parfums, etc etc, bref, expérimenter les handicaps.

bref, un truc qui m'a paru très bien calibré pour des cm2 (sans méchanceté de ma part) et qui a finalement beaucoup plu à mes collègues ; même si mon compte rendu vous parait assez critique, c'était quand même bien fait : dédramatisant, pas trop lourd, mettant plus l'accent sur les réactions des "bien fichus" que sur la difficulté du handicapé, et donc, incitant les gens a faire un effort pour accueillir plutôt que d'exiger des voisins de bureaux parfaits ; prônant la bienveillance, l'écoute attentive et d'adaptation aux autres (je me suis juste dit "mais si on faisait déjà ça avec les collègues, et pas seulement les étiquetés "handicap", le boulot serait plus facile".)

tout ça pour dire quoi ?
- l'administration fait un effort parce que c'est obligatoire ;
- le niveau de connaissance moyen est très bas (et la formation, bien adaptée, est donc très basse)
- c'est contradictoire avec le fonctionnement de base de la boutique, très hiérarchisée et sans initiative possible, mais ça on en parlera pas ce jour là)
- le handicap invisible, il n'en sera pas question
- autiste ou surdoué, ça doit être vraiment trop subtil ; mais patience : vu le niveau de perception actuel et à ce train là, l'administration fera une journée de sensibilisation dédiée en 2043....

* 3000 personnes tout de même, ce qui veut dire pas mal d'heures de formation
** euphémisme de la novlangue administrative pour dire : présence obligatoire
*** dixit la DRH
**** hé oui, ludique ! jouons avec le handicap !


une note rigolote (?) pour finir : dans la saynete, trois personnages : un ouvrier (blouse bleue), un cadre (blouse blanche), une secrétaire (tailleur).
leur position face au handicap ?
ouvrier : rejet le plus manifeste ("c'est bien joli, mais dans ce boulot, il faut un mec, un vrai")
cadre : sait que ça ne sera pas facile, mais acceptation intellectuelle ("puisque c'est obligatoire, il faudra faire ça...et ça ne serait pas juste et équitable de le refuser....")
secretaire : rejet, puis intérêt féminin : (un handicapé peut être joli garçon + a besoin d'aide
= attitude maternelle + un mec possible !)

pour dire que même dans la lutte contre les stéréotypes, on ne craint pas d'en abuser, et des gros !
Jérôme (28 Mai 2012, 10:25)
Avez-vous raison de publier ces textes ?


Jean, peux tu préciser ta remarque ? qu'est-ce qui pourrait faire que ces textes ne devraient pas être publié ? la prudence ?



Citation

Elle n'a pas vraiment l'air de souffrir. Si elle ne souffre pas, doit-on la qualifier de malade ?


dans mon souvenir (un peu flou, ça remonte à il y a 30 ans et je ne me sentais pas concerné :complice_d_tirelangue_mains: !) la psychiatrie définissait le patient comme quelqu'un qui souffrait ou qui faisait souffrir son entourage...
belle subtilité qui ouvrait la porte à plein de discussions (et de prises en charge plus ou moins justifiées ou abusives.
dans ton exemple, cette dame t'a t-elle dérangé ou fait souffrir ? dans un cas, elle est impolie, dans l'autre, "folle" (je choisis volontairement le mot le plus simpliste)

je précise que bien sur je ne partage pas cette définition!!!!
Miss Titi (28 Mai 2012, 12:16)
Le souci c'est que le handicap pas ou peu visible... C'est 97% des personnes handicapées... Encore un truc à coté de la plaque...

Sans compter que les cadres sont (et c'est prouvé) ceux qui ont le plus de préjugés sur le handicap...

Pour en revenir au texte d'Updating-Boy, personnellement, je pense que pour les aspies c'est bel et bien l'image psychiatrisante et psychanalysante qui est à l'origine de nos problèmes d'intégrations sociale et professionnelle.

En effet, si nous étions d'abord reconnus pour notre handicap sensoriel avant ses conséquences dues aux prises en charges inadaptées sur un grand nombre d'entre nous (mais pas tous !) nous pourrions dire : "je suis autiste, je porte mon appareillage dans les oreilles et je peux vous louper visuellement" et tous le monde trouverait ça naturel et surtout indigne de nous demander de retirer nos prothèses par respect des autres.

Au lieu de cela nous sommes contraints de nous taire afin de ne pas passer pour fous et devons nous forcer à ne rien porter de visible dans les oreilles et ailleurs pour que les autres ne croient pas que nous ne voulons pas les entendre (comme le prétendent les psychanalysants) nous infligeant donc une cacophonie permanente et épuisante...

C'est un peu comme si pour donner le droit d'avoir accès à l'égalité de droit, il eusse fallu que toutes les femmes du 19ème siècle soient exemptes d'hystérie, maladie provoquée par les contraintes sociales extrêmes sur elles et qui a quasi disparue depuis que les femmes sont presque égales en droit aux autres êtres humains...

Là on nous oppose les malheureux atteints de troubles mentaux suite aux non prises en compte éducatives et à la psychiatrisation forcenée à nous qui avons survécus aux obstacles sociaux et sommes dans un état mental correct, pour nous imposer d'être traités comme eux...

Sauf que le plus petit dénominateur commun des autistes ce sont uniquement les troubles sensoriels.

Le reste ne sont que réactions naturelles et compréhensibles à l'abandon, aux prises en charges médicales et éducatives inadaptées, aux états hystériques des NT exigeant que vous voyons ce que nous ne voyons pas physiologiquement parlant et que nous filtrions les sons comme eux alors que nous n'avons pas de filtre physiologique pour le faire.

Traitez les aveugles et sourds comme nous, avec autant d'exigences impossibles et vous aurez chez eux autant de problèmes mentaux et d'attardés !

Il est tout simplement ignoble de nous discriminer professionnellement (y compris par rapport aux autres handicapés) parce que les NT sont incapables d'accepter la base sensorielle de nos handicaps relationnels et l'irréversibilité de cette base sensorielle.

Tant qu'ils serons arquebouttés sur une définition psychiatrique de l'autisme, nous ne recevrons pas d'appareillages ORL et électroniques adaptés et les enfants recevront des soins de rééducations à efficacité réduite (quant ils en reçoivent !)... Et les conséquences psychiatriques continueront à prospérer...

Mais est ce socialement souhaitable ?

Est ce que cela ne veut pas dire pour les NT se sentir responsables collectivement des effets psychiatriques lourds que ces dénis décennaux ont entraîné ? Les NT se sentent facilement coupables et en plus ne supportent pas bien la culpabilité... Surtout si elle s'appuie sur des faits. Ce serait beaucoup de souffrances pour eux.

Cela veut dire aussi "gérer le stock" d'enfants et surtout d'adultes détruits de façon adaptée... Au lieu faire comme d'habitude...

Cela veut dire faire changer les mentalités des NT et les NT n'aiment pas changer leurs préjugés.

Et tout ça pourquoi ? Pour intégrer socialement quelques rares(1) pourcentages d'aspies et autistes survivants à tout ses mauvais traitements sociaux et médicaux... Et pour donner un avenir à plus d'enfants autistes actuels. Leur donnant une chance non seulement de rendre inutiles bien des professionnels sensés nous aider mais aussi risquant de "prendre la place" de NT alors que le chômage règne pour l'éternité(2)...

Alors que c'est tellement plus simple, rentable et rapide de maltraiter tous le monde et maintenir dans la peur et la discrimination ceux qui ont survécus à cette maltraitance et ces dénis généralisés.




(1) rares, car non comptés, grâce à la discrimination sociale et la loi du 5 juillet 2011 aucun autiste exempt de troubles mentaux n'ira se dénoncer de lui même aux autorités qui nous veulent du bien (c'est à dire nous mettre nous et nos enfants en IME - ESAT - HP) et aux employeurs qui ne veulent pas nous embaucher

(2) parce que les NT ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez de leurs petites peurs quotidiennes... donc le chômage est une fatalité éternelle pour eux et avoir des gens maintenus dans l'infériorité de statut le rassure quant à leurs vies personnelles
Suki (28 Mai 2012, 12:24)
interessant ton ressenti updating boy. :complice_a_cliendoeil:

j'ai pu me rendre a des forum" pour emploi des handicapés recemment lors de la semaine du handicap par ex..et tester le type d'interlocuteurs qu'ils y envoient.
en effet je n'ai pas eu bcp de comprehension mias je m'en doutais et savais que mem les meilleurs pros psy ne connaisent pas le SA alors...les autres...

en effet, on est sous pression mais aussi anngoissés (que doit on faire pour que ça marche?), et peur de montrer une image de soi faussée...
et puis je susi décue mais très décue de ce discours tronqué du "nous les grandes enteprises nous aimons tous le spotentiels, venez vous qui etes handicapés (mais pas trop) et diplomés (bcp bcp oui!) de pref avec une experience et pas trop exigeant (ben on vous emploi deja hein alors venez pas nous demander en plus un plan de carrière!..)
non, c'est prendre les handicapés pour des idiots.

ils sont obligés de nous embaucher alors ils en font une sorte de "ba" nationale, genre "on s 'aime tous" avec ou sans handicap.sauf que le handicap ils le preferent "visible" (c'est pris en chagre par l'agefiph pour l'amenagemetn de poste)et on est sur que la personne n'st pas "folle"..ah ben oui..les handicps "non visibles" de suite c'est la peur assurée, la mefiance (pas fiable) etc..
je vous le dis, si votre handicap est "ds la tete" peu importe ce que c'est vous ete non embauchable.
(et que vous ayez un qi de 140 et des aptitudes extraordinaires qui pourraient, bien aménagées, servir l'entreprise ++, on a pas le temps de se pencher sur la question, il nous faut du "sur", du rapide, du rentable...soupir.)

bonne chance updating boy. :nature_a_fleur:
Suki (28 Mai 2012, 12:25)
j'ai posté sans voir ta réponse Miss Titi.. :complice_a_cliendoeil:
Updating-Boy (28 Mai 2012, 13:34)
Je vois que mon temoignage sur l'emploi fais couler de l'encre. Je m'y attendais pas.

Surtout ne lâchons rien et continuions jusqu'au bout.
jvdoubov (29 Mai 2012, 1:50)
Citation (jvdoubov, Hier, 10:18)
Avez-vous raison de publier ces textes ?


Jean, peux tu préciser ta remarque ? qu'est-ce qui pourrait faire que ces textes ne devraient pas être publié ? la prudence ?

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Ah ! Désolé, mauvaise communication de ma part : c'était une question purement rhétorique. Equivalent de "au cas où quelqu'un se poserait cette question, je pense que (et la suite). Je suis tout à fait convaincu que vous avez raison de publier ces textes.
AMicalement
Jean
jvdoubov (29 Mai 2012, 1:55)
Citation de Jérôme
dans mon souvenir (un peu flou, ça remonte à il y a 30 ans et je ne me sentais pas concerné :complice_d_tirelangue_mains: !) la psychiatrie définissait le patient comme quelqu'un qui souffrait ou qui faisait souffrir son entourage...
belle subtilité qui ouvrait la porte à plein de discussions (et de prises en charge plus ou moins justifiées ou abusives.
dans ton exemple, cette dame t'a t-elle dérangé ou fait souffrir ? dans un cas, elle est impolie, dans l'autre, "folle" (je choisis volontairement le mot le plus simpliste)

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Ben elle m'a un peu dérangé, dans la mesure où elle a gêné ma conversation en parlant fort, où elle a ostensiblement écouté ce que je disais au téléphone, où elle commenté mes paroles et mes actes à haute voix, et où ses commentaires étaient parfois désagréables. Mais je ne dirais pas qu'elle m'a fait souffrir. Et le dérangement était en fait minime, si on y réfléchit bien.

Amicalement. Jean
Jérôme (29 Mai 2012, 6:22)
merci des réponses ; mauvaise lecture de ma part pour la première, je n'avais pas perçu le "purement rhétorique". et pour la seconde, je me rends compte que ma remarque était elle aussi rhétorique, car le texte de Jean était très clair.

autant pour moi !
Lucette (29 Mai 2012, 8:27)
Tu pouvais aussi choisir de changer de place jean. Ou lui dire poliment que tu étais au téléphone et que tu pourrais discuter ensuite.