J'ai écrit ce texte pour que les lecteurs sachent toute la pression ressentie quand on va dans un salon avec beaucoup de groupes du CAC40. Surtout quand vous n'avez pas déclaré votre situation réelle de handicap. J'y ai raconté le rôle que j'ai du jouer, a insi que les sensations ressenties.
Ce jour là, les sentiments ont été variable: au début enthousiaste de plaire aux recruteurs présents et puis ensuite la fatigue vient car il faut s'adapter à de multiples visages, et à des attitudes différentes.
Mon ressenti après coup est le suivant:
Depuis la loi de 2005 dite "handicap" obligeant tout établissement public ou privée de plus de vingts salariés à embaucher 6% de travailleurs handicapés à aujourd'hui, du chemin a été fait. Certes, c'est à la mode d'invoquer pour les entreprises, l'éthique, la responsabilité sociale, au sein d'une charte engageant l'entreprise. Mais voilà la morale et les affaires sont deux mondes différents. Qu'il y ai une volonté d'afficher aux yeux du public une image bienfaitrice est une chose, les résultats concrets en sont une autre.
Petit à petit, les choses se sont dessinées: de nombreuses associations ont vu le jour pour faire l'interface entre les candidats handicapés et les entreprises.
Chose remarquable, ces associations ne publient presque jamais une statistique essentielle: le nombre de personnes embauchés de manière efficace lors de ces évènements.
C'est ainsi que c'est devenu une mode de vouloir montrer, au public, un merveilleux discours de tolérance ou l'entreprise à des actions positives. Positives avez vous dit?
Nous autres aspergers,nous ne sommes pas du tout de cet avis...
Tout le discours de ces entreprises est basé sur la classification administrative du handicap. Et ce n'est pas tout. Ceux qui rédigent les annonces pensent que les handi workers sont capables d'avoir des diplômes comme les autres ainsi que des expériences comme les autres, leur handicap n'étant qu'une simple mention. Mais les choses ne sont pas comme cela.
Dans la population étudiante, moins de 1% sont handicapés. Et ce sont pas les différents salons organisés qui vont y changer quoi que ce soit. Comme je l'ai dit plus haut, la démarche est déjà biaisé. Ceux qui recrutent n'entendent pas adapter leur exigences en fonction du candidat mais demander à tous la même chose avec des exigences très poussés. On renforce donc les préjugés et surtout en se focalisant sur une vision administrative, on exclut d'office tout ceux et celles qui n'ont pas de cases...
Voici mon témoignage de cette dure journée : http://www.martinwinckler.com/article.php3?id_article=1095
Ce jour là, les sentiments ont été variable: au début enthousiaste de plaire aux recruteurs présents et puis ensuite la fatigue vient car il faut s'adapter à de multiples visages, et à des attitudes différentes.
Mon ressenti après coup est le suivant:
Depuis la loi de 2005 dite "handicap" obligeant tout établissement public ou privée de plus de vingts salariés à embaucher 6% de travailleurs handicapés à aujourd'hui, du chemin a été fait. Certes, c'est à la mode d'invoquer pour les entreprises, l'éthique, la responsabilité sociale, au sein d'une charte engageant l'entreprise. Mais voilà la morale et les affaires sont deux mondes différents. Qu'il y ai une volonté d'afficher aux yeux du public une image bienfaitrice est une chose, les résultats concrets en sont une autre.
Petit à petit, les choses se sont dessinées: de nombreuses associations ont vu le jour pour faire l'interface entre les candidats handicapés et les entreprises.
Chose remarquable, ces associations ne publient presque jamais une statistique essentielle: le nombre de personnes embauchés de manière efficace lors de ces évènements.
C'est ainsi que c'est devenu une mode de vouloir montrer, au public, un merveilleux discours de tolérance ou l'entreprise à des actions positives. Positives avez vous dit?
Nous autres aspergers,nous ne sommes pas du tout de cet avis...
Tout le discours de ces entreprises est basé sur la classification administrative du handicap. Et ce n'est pas tout. Ceux qui rédigent les annonces pensent que les handi workers sont capables d'avoir des diplômes comme les autres ainsi que des expériences comme les autres, leur handicap n'étant qu'une simple mention. Mais les choses ne sont pas comme cela.
Dans la population étudiante, moins de 1% sont handicapés. Et ce sont pas les différents salons organisés qui vont y changer quoi que ce soit. Comme je l'ai dit plus haut, la démarche est déjà biaisé. Ceux qui recrutent n'entendent pas adapter leur exigences en fonction du candidat mais demander à tous la même chose avec des exigences très poussés. On renforce donc les préjugés et surtout en se focalisant sur une vision administrative, on exclut d'office tout ceux et celles qui n'ont pas de cases...
Voici mon témoignage de cette dure journée : http://www.martinwinckler.com/article.php3?id_article=1095